Le dév et les heures sups

Bonjour à tous,

Je viens sonder un peu le forum pour savoir ce que vous répondez quand on vous demande des heures sup.

Notez qu’on ne vous demande jamais

  • « Roger est-ce que ça te dit de faire X heures supplémentaires ? »

    C’est plutôt

  • « On a un rush mais vu que blabla c’est normal »

  • « On a un coup de bourre »

  • « Une grosse urgence vient de nous tomber dessus »

  • « Est-ce que tu peux me faire gros-taf pour demain stp ? »

    Quelle est votre attitude face à ce genre de demande ? C’est normal de temps en temps ? en permanence ? jamais ?

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Des heures supplémentaires, c’est très rare pour le métier de développeur … pas contre, du bénévolat, c’est plus courant ^^

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Deux facteurs là dedans : le développeur est une personne plutôt volontaire qui veut que “ça marche”. D’un autre côté, les managers ont tendances à dire facilement “oui” au commanditaire parce que c’est plus simple.

Chacun peut décider de travailler gratuitement si ça lui chante. Dans mon cas aujourd’hui ça me coûte beaucoup (vie de famille, fatigue, pb de transport) donc habituellement je n’accepte pas si c’est imprévu et sans contrepartie.

J’essaie d’être efficace dans mon job pour éviter le cas de figure, c’est à dire en maîtrisant les outils en pratiquant le tdd pour éviter les erreurs, en limitant les réunions.

Évidemment, on m’a reproché d’être strict sur mes horaires en évaluation perso (je suis en SSII).

C’est quand même un comble de nos jours de recevoir des reproches car tu fais ce que stipule ton contrat et ce pour quoi tu es payé.

Dans le cas contraire, je fais souvent plus d’heure que ce que m’oblige mon contrat et je n’ai jamais vu ma hiérarchie m’en féliciter (je ne m’attends pas non plus à l’être). C’est plus pour montrer cette dualité

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Les managers y voient de la rentabilité : plus d’heures travaillées dans une même journée. La je parle surtout des cadres payés à la journée.
Pour ce qui concerne les non cadres payés à l’heure c’est gratifiant pour un patron de gratter des heures en plus non payées.
Ce qu’ils devraient y voir c’est le symptôme d’un malaise organisationnel (toutes raisons confondues).

Je pense aussi que ya eu et peut être maintenant encore le fait qu’un dev accepte tout au nom de la passion car "quand on aime on compte pas."
Et si on se met à compter on est soupçonné de plus être assez passionné ou “corporate”.

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En permanence, c’est complètement anormal, c’est le syndrome du pompier et ça se soigne.

Pour ma part, je ne rechigne pas à faire des heures en plus lors de coup de bourre, à condition qu’on accepte de me laisser partir à 16H les jours ou j’ai besoin.

Si c’est du donnant donnant tout va bien, si ça va toujours dans le même sens il faut savoir le dire.

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Ça ne m’arrive pas perso, quand je sais que je suis à la bourre je fais en sorte de pas l’être.

Maintenant, je suis dans des contextes bien définies:

  • Ambiance Startup / Personne me fait chiez sur mes horaires d’arrivés (ça me dérange pas de partir tard, mais qu’on me dise rien quand j’arrive à 10h30).

  • Projet qui tient par miracle avec une dette technique pire que colossale.

Maintenant les cas que tu as cités me sont plus arrivé à l’époque où j’étais en SSII.
Et une fois ça va SI des choses sont faites pour ne pas que ça se reproduise.

Je rejoins les autres avis déjà donnés :

J’applique le principe du donnant-donnant. On me dit rien quand j’arrive tard, je dis rien quand je pars tard.

Notre travail se décompose généralement en multitude de tâches qu’on est à peu près libre de gérer. Si retard il y a, il suffit de se focaliser sur ce qui est urgent plutôt que d’alterner entre les trucs qui nous plaisent et ceux qui nous plaisent moins.

Cependant, je ne rechigne pas à bosser plus à fond quand c’est nécessaire mais je peux pas tenir une cadence infernale pendant une longue période, sinon c’est le mur autant pour la qualité du travail (et donc le projet) et pour moi-même (et donc mon entourage).

Personnellement, on m’a jamais demandé implicitement ou explicitement. j’estime qu’on est tous assez intelligent pour “sentir” quand cela est nécessaire. Si le RAF dépasse le temps restant, on sait bien que cela ne passera pas.

Après le problème c’est que plus on a de temps plus on en prend … c’est pour cela aussi que j’aime bien travailler en flux tendu. On est jamais vraiment en retard mais jamais vraiment dans les temps.

Enfin si cela devait être récurrent, je crois que je prendrai mes clics et mes clacs. Ou alors je prendrai pour défi d’améliorer les choses … Et dans ce dernier cas et si cela perdurerai, je prendrai cela pour un échec professionnel.

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