Hey pas encore de réponse ?
J’ai bien aimé son analyse. Les points que j’ai appréciés sont d’une part son exposé sur le décalage entre ce qu’on pense encore que l’informatique sera capable de faire dans le domaine de l’IA, de l’automatisation ou du transhumanisme alors que dans les fait, quand on regarde autour de nous, la majorité des stacks logicielles sont soit vétustes (je pense aux systèmes mainframe qui font encore tourner les banques, mais aussi à l’IP, la souris, le postscript,…) soit bugguées :). Que certaines personnes très sérieuses qui font la pluie et le beau temps dans la sillicon valley nous disent qu’on est à l’aube de Skynet, ça laisse rêveur…
D’autre part, j’ai bien aimé aussi la partie sur les limites physiques. Aujourd’hui, pour déployer une appli sur X serveurs, pour nous développeurs, c’est un git push. Je sais que les serveurs tournent dans des data centers énormes qui consomment un max d’électricité, qui prennent un max de place mais franchement, j’ai du mal à me rendre compte de ce que cela représente. Comme les avions de lignes supersoniques, est-ce que l’état actuel du web est vraiment soutenable ou est-il trop consommateur en ressource ? Est-ce qu’on va se calmer ou fuir en avant, mettre des DC off shore, sous terre, dans les airs (soyons fous) ?
Le monde de la tech est régi par des boites énormes qui sont constamment en train de chercher à grossir et qui font artificiellement, dans une certaine mesure, monter leur valeur en vendant du rêve technologique… mais la physique les rattrapera tôt ou tard.