L’article pose aussi la question du bien fondé du développement d’un framework “maison”. Aujourd’hui les solutions sont très nombreuses pour éviter d’avoir à développer un framework interne, mais ce n’était certainement le cas pour Shopify au moment ou ils ont lancé Batman.
Autre point intéressant : Il ne faut pas avoir peur par moment de tout jeter pour recommencer à zéro. Le temps passé sur la première version n’est pas perdu, on en garde l’expérience, les bonnes et mauvaises idées, pour aller plus vite sur la nouvelle version et gagner du temps à long terme en maintenabilité.
Pour parler des framework opensource actuel, aujourd’hui AngularJS fait des heureux, mais aussi de plus en plus de déçus. Le développeur se retrouve souvent à éviter l’utilisation de certaines features du framework, car elles rendent l’interface parfois très lente. Souvent, il faut écrire des optimisations ou modifier son architecture dans quelque chose de moins direct et beaucoup moins lisible, juste pour contourner les faiblesses du framework. Ce sont pourtant ces features qui ont encouragé le choix du framework, et on se retrouve à les contourner. Ces features sont à la fois la force et la faiblesse du framework, et il vaut mieux en avoir conscience dés le début.
Beaucoup de gens se tournent vers des framework alternatifs, comme ReactJS ou même Mithril. Ces frameworks se focalisent uniquement sur la partie Vue du MVC (Virtual DOM et Templating), et laissent le développeur libre de faire comme il veut pour le reste, quitte à intégrer les librairies minimalistes pour chaque feature dont il a besoin.