Pour ma part, j’ai trouvé que Meteor était le plus lourd des frameworks JavaScript Back-end que j’ai pu utiliser. Je pense également qu’il excelle pour la réalisation de grosses applications collaboratives et qu’il n’a pas de sens pour le développement de sites web réactifs ou de petite applications web.
Le site réalisé avec Meteor que je préfère est CodeFights.
Meteor est une stack à part de l’éco-système Node.js même s’il repose dessus. Il embarque une DB et tout un éco-système perso qu’il faut apprendre même si on connait déjà bien celui de Node.js et NPM.
En ce qui concerne la capacité et la philosophie de Meteor à faire de l’isomorphisme, on peut la retrouver sur des frameworks moins lourds et plus abordables pour une personne ou un petit groupe de développeurs comme par exemple Total.jsou Sails.js
En ce qui concerne Angular 2 vs React, ainsi que Angular 1 : bien entendu il ne joue pas dans la même cour.
Si tu es familier à Angular et que tu souhaites toute la puissance (plus de puissance même) qu’un React, je te conseil, sans hésiter, de te pencher sur Vue.js qui est un réel challenger pour React.
Il dispose également d’un DOM virtuel et permet dont tout comme React de créer des apps isomorphiques avec du SSR côté serveur.
Il a possède également du routage (Vue Router), un manager d’état (Vuex vs Redux), un environnement pour réalisation mobile (Weex vs React Native) et même un mini framework JS déjà pré-fait pour du SSR (Nuxt.js vs Next.js).
À titre personnel, au quotidien, j’utilise le framework JavaScript serveur NodeAtlas pour la réalisation de site vitrine, de blog, d’applications web ou même de sites statiques (doc hébergées sur GitHub), etc. Il est léger et évolutif, exactement comme Vue.js.
La philosophie c’est de partir petit et de grandir au fur et à mesure que le projet se complexifie et non pas d’installer un chantier naval pour construire une barque…
J’utilise pour mes webs/apps réactives isomorphiques le couple Vue / NodeAtlas avec du rendu côté serveur et de l’hydratation cliente pour prendre le relai. Concrètement quand tu demandes une URL, la page est générée côté serveur tel qu’elle le serait côté client, puis le client prend le relai à partir de cette page et te laisse naviguer sur tout le site avec l’API History (pas de rechargement, pas d’apel serveur). Cela permet au site d’être indexable par les moteurs de recherche et de naviger en « single web page ».
Le petit plus est que leur doc existe en FR.
Un exemple de projet Vue + NodeAtlas est d’ailleurs facilement accessible avec la commande node-atlas --create hello-vue
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Pressé d’avoir ton retour plus profond sur Meteor après ton Hackathon !