Manière de vendre un logiciel en tant qu'indépendant

Bonjour,

J’en appelle à l’expérience d’autres développeurs indépendants.
Je suis développeur indépendant depuis peu (2mois) en tant qu’activité secondaire. En ce moment je répond à une commande d’un client pour l’élaboration d’un logiciel. En rédigeant les CGU je me suis posé la question suivante :
En tant de développeur vaut-il mieux fournir un logiciel (vente), ou bien vaut-il mieux fournir une compétence (mains d’ouvre), car les deux cas sont différents au niveau de la compta et de la propriété des sources.
Peut être que je me trompe mais je vois les choses de cette façon :

  • Si je fourni un logiciel que j’ai développé (compta ventes) -> les sources m’appartiennent, rédaction des CGU par moi-même.
  • Si je vends une prestation (compta prestations) -> les sources appartiennent au client, libre au client de définir ses CGU.

Des deux côtés je perçois la même proportion d’avantages et d’inconvénients, même si le côté prestation m’attire plus pour éviter tout malentendu avec l’URSSAF, car en tant que prestataire de service on peut tout de même avoir une compta ventes séparée.

Hormis la réglementation, d’après votre expérience vaut-il mieux vendre un produit ou bien fournir une prestation ?

Merci.

Fais ce que tu veux, mais soyons clairs : ce ne sont pas les mêmes compétences.


Je connais des gens qui sont de vrais « rois du produit », ils savent imaginer, faire, vendre.
Quelques années après ils tentent de vendre de la presta pour se diversifier.
Souvent c’est un échec, ça va contre toutes leurs habitudes.

Je connais des gens qui sont de vrais « pros du services », ils savent te vendre une régie.
Quelques années après ils tentent de faire un produit pour avoir un revenu récurrent.
Souvent c’est un échec, ça va contre toutes leurs habitudes.

Je connais très peu de gens (en fait aucun ne me vient à l’esprit) qui sache faire bien les deux. Et toi, as-tu assez de recul pour savoir où sont tes forces ?


Idem : je connais des rois du B2C qui sont mauvais en B2B et des pros de la vente aux entreprises qui ne seraient pas fichus de vendre quoi que ce soit à un particulier. L’exercice est différent : pas les mêmes risques, pas les mêmes méthodes, etc.
Il y a 5 ans j’aimais bien le compte Twitter @patio11 et le blog Kalzumeus, tous les deux par Patrick McKenzie, qui raconte un peu comment « vendre à des entreprises B2B »… mais il le fait avec un angle « je suis un développeur qui parle aux développeurs » et ça m’a beaucoup plu car à l’époque j’aurais été incapable de comprendre le langage du management + sales + …


Dans un premier temps je te recommanderais d’explorer et poser des questions partout pour savoir où te positionner : aller parler avec tes anciens collègues, t’associer, trouver un coach, faire un partenariat très proche avec ton premier client ou un camarade freelance…

Bon courage et bonne chance !

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Déjà il faudrait savoir s’il s’agit d’un engagement de résultat (forfait) ou un engagement de moyen (AT).

Dans le premier cas on est effectivement dans un cadre proche de l’édition de logiciel bien que les contraintes (comme les CGU mais pas que) ne soient pas les mêmes. C’est à toi de gérer la propriété intellectuelle (e.g. marque), la maintenance et éventuellement la promotion/vente, gérer des systèmes de licence, etc. Cependant tu ne peux pas « exploiter » les moyens (connaissance, données, algorithme, contact, etc.) de ton client.

Dans le second cas, c’est très différent. Tu n’as pas du tout les mêmes obligations. En effet, tu n’as pas d’obligation de fournir un « produit » ou même d’assurer la garantie.

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C’est vrai que d’un point de vue compétences je préfère de loin me contenter de faire du développement, c’est plus dans mon domaine que la vente. Après comme dit abelar_s, un partenariat proche avec ce client est possible, puis je pense qu’ils auraient tout intérêt à ce qu’ils soient propriétaire du logiciel étant donné qu’il est spécifique à leur domaine d’activité, de plus aucun programme similaire n’existe pour leurs besoins.
Effectivement en réfléchissant bien il vaut se contenter de ce qu’on sait faire, soit vendre, soit faire du service.
Je pense que pour mon cas je vais rester sur le service, je pense que la vente demande une grosse structure et pas mal de recul.

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